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Eric Reinhardt et Cécile Vérolles, Comédies Françaises d’Éric Reinhardt, le mercredi 7 juillet à 16h au Théâtre La Scala


Éric Reinhardt est né le 2 avril 1965 à Nancy en France. Écrivain régulièrement récompensé, il reçoit le Globe de Cristal d’honneur en 2012 pour l’ensemble de son œuvre. Désireux de devenir éditeur, il commence à travailler aux éditions Le Castor astral, et poursuit sa carrière chez Albin Michel et chez Flohic Editions jusqu’à ce qu’il devienne directeur éditorial aux éditions Hazan. Peu avant de quitter cet emploi pour se lancer en tant qu’éditeur indépendant de livres d’art, il se met à écrire, en puisant son inspiration dans des lieux de son enfance et de son adolescence. Son premier roman, Demi-sommeil, est publié en 1998 chez Actes Sud et rencontre une critique plutôt favorable. Il poursuit donc cette carrière littéraire et publie autant des romans, que des essais, des nouvelles ou des pièces de théâtre.
Comédies Françaises : Fasciné par les arcanes du réel, Dimitri, jeune reporter de vingt-sept ans, mène sa vie comme ses missions : en permanence à la recherche de rencontres et d’instants qu’il voudrait décisifs. Un jour, il se lance dans une enquête sur la naissance d’Internet, intrigué qu’un ingénieur français, inventeur du système de transmission de données qui est à la base de la révolution numérique, ait été brusquement interrompu dans ses recherches par les pouvoirs publics en 1974. Les investigations de Dimitri l’orientent rapidement vers un puissant industriel dont le brillant et sarcastique portrait qu’il en fait met au jour une «certaine France» et le pouvoir des lobbies.
Caroline Loeb, Françoise par Sagan, jeudi 8 juillet à 17h30 au Théâtre La Scala


Caroline Loeb est une actrice, animatrice de radio, chanteuse, metteuse en scène et parolière française. Dès 1993, Caroline Loeb se découvre une passion pour la mise en scène, et dirige de nombreux artistes. De 2001 à 2006, elle met en scène le groupe de rock français les Weepers Circus. Au Festival d’Avignon 2013, elle crée son nouveau spectacle George Sand et moi !, coécrit avec Tom Dingler. En juin 2016, elle crée son nouveau spectacle tiré des interviews de Françoise Sagan, publiés chez Stock (Je ne renie rien), Françoise par Sagan mise en scène d’Alex Lutz.
Françoise par Sagan : Après son spectacle sur George Sand, George Sand, ma vie son oeuvre, Caroline Loeb s’attaque à une autre grande icône de la littérature française, la Sagan. A partir des textes de ses interviews publiés chez Stock, Je ne renie rien, elle tisse un monologue dans lequel l’auteur de Bonjour Tristesse se révèle avec toute sa tendresse, son intelligence féroce, et son humour subtil.
Émouvante, drôle, lucide et implacable, Sagan vous parle de son amour absolu pour la littérature, de la fragilité des hommes, de l’importance du désir, de son dédain pour l’argent, de sa passion pour le jeu, et de la mort en embuscade.
Anna Mouglalis, Concetta et ses femmes de Maria Attanasio, vendredi 9 juillet à 17h à l’Hotel Particulier




Anna Mouglalis est encore lycéenne lorsqu’elle quitte sa Loire-Atlantique natale pour rejoindre la capitale. Elève en hypokhagne au Lycée Jules Ferry, elle passe brièvement par la Femis, puis intègre le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, où elle a pour professeur Daniel Mesguich. Après quelques expériences au théâtre, dont la pièce L’Eveil du printemps de Franz Wedekind, mise en scène par Yves Beaunesne, Anna Mouglalis fait sa première apparition au cinéma en 1998 dans Terminale de Francis Girod. C’est dans les années 2000, avec Merci pour le chocolat de Claude Chabrol, que l’actrice est révélée au grand public.
Concetta et ses femmes : C’est l’après-guerre, dans l’arrière-pays sicilien. Une femme défie le patriarcat. Plus tard, elle demandera à une camarade de prendre la plume pour que cela reste écrit noir sur blanc… Poétique, tumultueuse et chorale, l’histoire de la lutte interminable pour la création de la section féminine du PCI (Parti communiste italien) de Caltagirone se déroule comme un drame populaire, bien qu’il s’agisse d’événements réels. Concetta La Ferla — leader du peuple et proto-féministe qui pendant trente ans a été la protagoniste absolue de la lutte des classes et de la libération des femmes en Sicile — les incarne avec une voix ancienne de conteuse, capable de restituer à ces événements toute la force mythologique et allégorique qu’ils avaient pour celles et ceux qui les ont vécus. Lutte contre le besoin, désir de liberté, soif de justice : mais aussi rêve de bonheur. Le rêve de la révolution. Maria Attanasio réussit spectaculairement cette mise en scène dans une prose aux accents et aux accords inouïs.
Louis-Do de Lencquesaing en présence de Yannick Haenel, Tiens ferme ta couronne de Yannick Haenel, jeudi 15 juillet à 16h au Théâtre La Scala
Formé au cours Périmony, Louis-Do de Lencquesaing aborde le théâtre sous la direction de Bruno Bayen et Valère Novarina. Remarqué dans les films d’Arnaud Despléchin, Cédric Khan, Claude Chabrol et Peter Handke, il revient sur les planches en mettant en scène La campagne et Anéantis . Très sollicité par la nouvelle génération des réalisateurs, il travaille pour Pascal Bonitzer, Laetitia Masson, Xavier Giannoli et Mia Hansen-Love. Présent dans quatre films présentés au festival de Cannes en 2011, il est à l’affiche en 2012 de Superstar et signe Au galop , son quatrième long-métrage.
Yannick Haenel est né le 23 septembre 1967 à Rennes. Il a passé sa jeunesse en Afrique, puis au Prytanée Militaire de la Flèche (séjour qu’il a relaté dans son premier roman : Les Petits soldats , paru en 1996 aux éditions de la Table Ronde). Il vit à Paris, où il co-anime avec François Meyronnis la revue Ligne de risque , qu’il a fondée en 1997. Il a publié, entre autres, quatre romans aux éditions Gallimard, collection L’Infini : Introduction à la mort française (2001), Évoluer parmi les avalanches (2003), Cercle (2007, prix Décembre), et Jan Karski (2009, prix du roman Fnac et prix Interallié) ainsi qu’un essai sur la Dame à la licorne aux éditions Argol : À mon seul désir (2005).
Tiens ferme ta couronne : Un homme a écrit un énorme scénario sur la vie de Herman Melville : The Great Melville, dont aucun producteur ne veut. Un jour, on lui procure le numéro de téléphone du grand cinéaste américain Michael Cimino, le réalisateur mythique de Voyage au bout de l’enfer et de La Porte du paradis. Une rencontre a lieu à New York : Cimino lit le manuscrit. S’ensuivent une série d’aventures rocambolesques entre le musée de la Chasse à Paris, l’île d’Ellis Island au large de New York, et un lac en Italie. On y croise Isabelle Huppert, la déesse Diane, un dalmatien nommé Sabbat, un voisin démoniaque et deux moustachus louches ; il y a aussi une jolie thésarde, une concierge retorse et un très agressif maître d’hôtel sosie d’Emmanuel Macron. Quelle vérité scintille entre cinéma et littérature? La comédie de notre vie cache une histoire sacrée : ce roman part à sa recherche.
Marianne Denicourt, Ma vie chez Monsieur Proust adaptation du récit de Céleste Albaret,vendredi 16 juillet au Théâtre La Scala
Marianne Denicourt est une comédienne française. Après avoir fait de la figuration dans L’Argent de Robert Bresson, elle suit les cours de l’Ecole des Amandiers de Nanterre. C’est dans le cinéma d’auteur qu’elle fait ses premières armes de comédienne. Elle tourne notamment dans Hotel de France de Patrice Chéreau, La Lectrice de Michel Delville (1988), La Belle Noiseuse de Jacques Rivette (1991) ou encore La Vie des morts d’Arnaud Desplechin. En 2014, elle est à l’affiche de La Crème de la crème de Kim Chapiron et Hippocrate de Thomas Lilti. Un film sur le quotidien d’un jeune interne qui effectue son premier stage et découvre ses limites. Un long métrage qui, après avoir rencontré un beau succès en salle, a été nommé 7 fois aux César 2015. En lice pour les prix de meilleur film et meilleur réalisateur, il a également permis à la comédienne d’entrer dans la course pour le César du meilleur second rôle féminin.
Monsieur Proust : Céleste Albaret fut la gouvernante et l’unique confidente de Marcel Proust pendant les huit années où il écrivit son œuvre, ce monument de la littérature mondiale. Jour après jour, elle assista dans sa vie, son travail et son long martyre, ce grand malade génial qui se tua volontairement à la tâche. Depuis la mort de Proust en1922, elle avait toujours refusé de livrer ses souvenirs. A quatre-vingt-deux ans, elle a décidé de rendre ce dernier devoir à celui qui lui disait : « Ce sont vos belles petites mains qui me fermeront les yeux ». Par rapport aux centaines de livres publiés sur lui, ce que ce témoignage capital apporte, c’est l’image, bouleversante et unique de vérité, d’un Proust perdu enfin retrouvé, et sortant de la plus fidèle des mémoires, celle du cœur, pour revivre parmi nous.
Natalia Dontcheva, L’analphabète d’Agota Kristof, mercredi 21 juillet à 16h à l’Espace Cardin – Théâtre de la ville
Natalia Dontcheva, née en 1969 à Sofia, est la fille de l’acteur Plamen Donchev. En 1989, elle s’installe en France. Elle joue dans des séries telles que »Nestor Burma », »Julie Lescaut », »PJ », »Une femme d’honneur », »Femmes de loi » ou encore »Joséphine, ange gardien ». En 2009, Natalia Dontcheva devient blonde et joue avec Michaël Youn dans la comédie ‘’Coursier ». En 2018, elle interprète une poignante Madame de Jonquières dans le film Mademoiselle de Joncquières d’Emmanuel Mouret.
L’analphabète : Agota Kristof est née en 1935 en Hongrie, à Csikvand. Elle arrive en Suisse en 1956, où elle travaille en usine. Puis elle apprend le français et écrit pour le théâtre. En 1987, elle devient célèbre avec son premier roman, Le Grand Cahier, qui reçoit le prix du livre Européen. Deux autres livres suivent, La Preuve et Le Troisième Mensonge, une trilogie traduite en trente langues. L’Analphabète est son premier récit autobiographique. Onze chapitres pour onze moments de sa vie, de la petite fille qui dévore les livres en Hongrie à l’écriture des premiers romans en français. L’enfance heureuse, la pauvreté après la guerre, les années de solitude en internat, la mort de Staline, la langue maternelle et les langues ennemies que sont l’allemand et le russe, la fuite en Autriche et l’arrivée à Lausanne avec son bébé. Ces histoires ne sont pas tristes, mais cocasses. Phrases courtes, mot juste, lucidité carrée, humour, le monde d’Agota Kristof est bien là, dans son récit de vie comme dans ses romans.
Thibault de Montalembert et Hélène Babu, L’inconnu de la poste de Florence Aubenas, le jeudi 22 juillet à 16h à l’Espace Cardin – Théâtre de la ville
Thibault de Montalembert est un acteur et metteur en scène français. Il a été pensionnaire de la Comédie-Française de 1994 à 1996. Il est par ailleurs la voix française régulière de l’acteur anglais Hugh Grant. Thibault de Montalembert a été formé à la classe libre du cours Florent où Francis Huster fut son professeur, puis à l’École des Amandiers de Nanterre.
Hélène Babu est une actrice française de cinéma et de théâtre. Elle a suivi les cours au Conservatoire national supérieur d’art dramatique dont elle sort diplômée en 1993. Auparavant elle a été formée à l’école de danse de l’Opéra de Paris, puis a commencé le théâtre au Studio 34, et à la Classe libre du Cours Florent.
L’inconnu de la poste : Le village, c’est Montréal-la-Cluse. La victime, c’est Catherine Burgod, tuée de vingt-huit coups de couteau dans le bureau de poste où elle travaillait. Ce livre est donc l’histoire d’un crime. Il a fallu sept ans à Florence Aubenas pour en reconstituer tous les épisodes – tous, sauf un. Le résultat est saisissant. Au-delà du fait divers et de l’enquête policière, L’Inconnu de la poste est le portrait d’une France que l’on aurait tort de dire ordinaire. Car si le hasard semble gouverner la vie des protagonistes de ce récit, Florence Aubenas offre à chacun d’entre eux la dignité d’un destin.
» La première fois que j’ai entendu parler de Thomassin, c’était par une directrice de casting avec qui il avait travaillé à ses débuts d’acteur. Elle m’avait montré quelques-unes des lettres qu’il lui avait envoyées de prison. Quand il a été libéré, je suis allée le voir. Routard immobile, Thomassin n’aime pas bouger hors de ses bases. Il faut se déplacer. Je lui ai précisé que je n’écrivais pas sa biographie, mais un livre sur l’assassinat d’une femme dans un village de montagne, affaire dans laquelle il était impliqué. Mon travail consistait à le rencontrer, lui comme tous ceux qui accepteraient de me voir. « Florence Aubenas.
Florence Aubenas est grand reporter au journal Le Monde. Elle a notamment publié La Méprise : l’affaire d’Outreau (Seuil, 2005) et Le Quai de Ouistreham (L’Olivier, 2010), qui a connu un immense succès et redéfini la notion de journalisme d’immersion.
Irène Jacob, Combats et métamorphoses d’une femme d’Édouard Louis, le vendredi 16 juillet à l’Espace Cardin – Théâtre de la ville
Irène Jacob est une actrice Franco-Suisse. En 1991, elle est une jeune actrice de 24 ans lorsqu’elle obtient le Prix d’interprétation féminine à Cannes pour son rôle dans le film de Krzysztof Kieslowski La double vie de Véronique . Ce prix d’interprétation lui ouvre les portes d’une carrière internationale. Elle enchaîne alors les tournages dans des films russes, anglais ou américains mais elle ne trouve pas de rôle à sa mesure. Elle décide de revenir au théâtre en 2000 avec la pièce Résonnances mise en scène par Irina Brook. Elle ne cesse depuis d’alterner les rôles au cinéma et au théâtre. En 2011, elle sort un album intitulé Je sais nager dans lequel elle interprète des chansons composées par son frère Francis.
Combats et métamorphoses d’une femme : Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l’écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s’est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l’histoire de cette métamorphose. Edouard Louis
Édouard Louis est écrivain. Ses trois premiers romans ont été traduits dans une trentaine de langues. Il a collaboré avec de nombreux metteurs en scène comme Stanislas Nordey ou Thomas Ostermeier. Il est également l’un des traducteurs de la poétesse canadienne Anne Carson. Depuis 2019, il enseigne à La Manufacture – Haute école des arts de la scène de Lausanne.
Gabriel Dufay et Justine Metral, Fruits confits de Brigitte Fontaine, mercredi 28 juillet à 16h à l’Espace Cardin – Théâtre de la ville
Gabriel Dufay est un comédien français. Après une formation au CNSAD, il crée la Compagnie Incandescence en 2008. En tant que comédien, il a joué sous la direction de Jean-Paul Wenzel, Wajdi Mouawad, Emmanuel Bourdieu, Denis Podalydès, Othello Vilgard, Célie Pauthe, Alain Françon, Igor Mendjisky, David Géry, Baptiste Guiton… En tant que metteur en scène, il a créé des textes de Thomas Bernhard, Nathalie Sarraute, Roland Schimmelpfennig, Jon Fosse, Robert Desnos, Falk Richter, Kate Tempest, Stefano Massini… Il prépare actuellement un spectacle sur Brigitte Fontaine. Il est également l’auteur d’entretiens avec Denis Podalydès et Michel Bouquet, ainsi que de Hors jeu (Les Belles Lettres/Archimbaud, 2014).
Justine Metral débute le violoncelle à cinq ans au Centre Musical de la ville de Meylan. Elle poursuit ses études musicales en menant de front l’apprentissage du violoncelle au CRR de Chambéry et du piano au CRR de Grenoble.
En 2008, elle obtient son DEM en violoncelle, puis bénéficie de l’enseignement de Philippe Muller, d’abord au CRD d’Aulnay-sous-Bois puis au CNSMDP qu’elle intègre à 14 ans, en 2009. Elle poursuit dans la classe de Raphaël Pidoux, et achève ses études au CNSMPD en 2015. Justine est la violoncelliste du Trio Metral, trio familial formé avec ses frères, Victor au piano et Joseph au violon, tous deux élèves au CNSMDP dans les classes respectives de Michel Dalberto et Olivier Charlier. Ils sont admis en licence de musique de chambre dans la classe de Claire Desert, Ami Flammer et Yvan Markovitch en 2012.
Fruits confits : Du VRAI Brigitte Fontaine ! Brigitte Fontaine nous parle de sa vie confinée, et c’est quelque chose… ! Dans » sa carapace de confiserie à deux étages « , petit nom qu’elle donne à son appartement au coeur de l’île Saint-Louis, à Paris, Brigitte Fontaine livre un texte aussi puissant que poétique sur la vieillesse et la sensation d’être confinée dans son propre corps. Lire Fruits confits, c’est plonger dans l’univers fantasque et dans l’intimité de cette artiste performeuse aux multiples facettes.
Gabriel Dufay et Justine Metral, Un promeneur solitaire dans la foule, Antonio Munoz Molina à l’Espace Cardin – Théâtre de la ville
Gabriel Dufay est un comédien français. Après une formation au CNSAD, il crée la Compagnie Incandescence en 2008. En tant que comédien, il a joué sous la direction de Jean-Paul Wenzel, Wajdi Mouawad, Emmanuel Bourdieu, Denis Podalydès, Othello Vilgard, Célie Pauthe, Alain Françon, Igor Mendjisky, David Géry, Baptiste Guiton… En tant que metteur en scène, il a créé des textes de Thomas Bernhard, Nathalie Sarraute, Roland Schimmelpfennig, Jon Fosse, Robert Desnos, Falk Richter, Kate Tempest, Stefano Massini… Il prépare actuellement un spectacle sur Brigitte Fontaine. Il est également l’auteur d’entretiens avec Denis Podalydès et Michel Bouquet, ainsi que de Hors jeu (Les Belles Lettres/Archimbaud, 2014).
Justine Metral débute le violoncelle à cinq ans au Centre Musical de la ville de Meylan. Elle poursuit ses études musicales en menant de front l’apprentissage du violoncelle au CRR de Chambéry et du piano au CRR de Grenoble.
En 2008, elle obtient son DEM en violoncelle, puis bénéficie de l’enseignement de Philippe Muller, d’abord au CRD d’Aulnay-sous-Bois puis au CNSMDP qu’elle intègre à 14 ans, en 2009. Elle poursuit dans la classe de Raphaël Pidoux, et achève ses études au CNSMPD en 2015. Justine est la violoncelliste du Trio Metral, trio familial formé avec ses frères, Victor au piano et Joseph au violon, tous deux élèves au CNSMDP dans les classes respectives de Michel Dalberto et Olivier Charlier. Ils sont admis en licence de musique de chambre dans la classe de Claire Desert, Ami Flammer et Yvan Markovitch en 2012.
Un promeneur solitaire dans la foule : Muni d’un carnet, d’une paire de ciseaux et de son smartphone, Antonio Muñoz Molina marche dans Paris, New York, Madrid, Lisbonne. Au fil de ses pérégrinations, des silhouettes surgissent tandis que d’autres s’esquivent et, soudain, au détour d’une ruelle, apparaissent Baudelaire, Edgar Allan Poe ou Fernando Pessoa. Les pages s’écoulent au rythme de la vie, tel un immense collage de tout ce que le promeneur voit et entend : affiches, prospectus, bruits omniprésents des conversations, vacarme de la rue. Animé par la tentation de tout écrire – ce qu’il a vécu, écouté, rêvé, souffert, aimé ou lu –, Antonio Muñoz Molina laisse courir la mine de son crayon et, sublimant les rebuts de notre civilisation avide et destructrice, compose » le grand poème de ce siècle « .
Gabriel Dufay et Marianne Denicourt, La vengeance m’appartient de Marie N’Diaye, vendredi 30 juillet à 16h à l’Espace Cardin – Théâtre de la ville
Gabriel Dufay est un comédien français. Après une formation au CNSAD, il crée la Compagnie Incandescence en 2008. En tant que comédien, il a joué sous la direction de Jean-Paul Wenzel, Wajdi Mouawad, Emmanuel Bourdieu, Denis Podalydès, Othello Vilgard, Célie Pauthe, Alain Françon, Igor Mendjisky, David Géry, Baptiste Guiton… En tant que metteur en scène, il a créé des textes de Thomas Bernhard, Nathalie Sarraute, Roland Schimmelpfennig, Jon Fosse, Robert Desnos, Falk Richter, Kate Tempest, Stefano Massini… Il prépare actuellement un spectacle sur Brigitte Fontaine. Il est également l’auteur d’entretiens avec Denis Podalydès et Michel Bouquet, ainsi que de Hors jeu (Les Belles Lettres/Archimbaud, 2014).
Marianne Denicourt est une comédienne française. Après avoir fait de la figuration dans L’Argent de Robert Bresson, elle suit les cours de l’Ecole des Amandiers de Nanterre. C’est dans le cinéma d’auteur qu’elle fait ses premières armes de comédienne. Elle tourne notamment dans Hotel de France de Patrice Chéreau, La Lectrice de Michel Delville (1988), La Belle Noiseuse de Jacques Rivette (1991) ou encore La Vie des morts d’Arnaud Desplechin. En 2014, elle est à l’affiche de La Crème de la crème de Kim Chapiron et Hippocrate de Thomas Lilti. Un film sur le quotidien d’un jeune interne qui effectue son premier stage et découvre ses limites. Un long métrage qui, après avoir rencontré un beau succès en salle, a été nommé 7 fois aux César 2015. En lice pour les prix de meilleur film et meilleur réalisateur, il a également permis à la comédienne d’entrer dans la course pour le César du meilleur second rôle féminin.
La vengeance m’appartient : Me Susane, quarante-deux ans, avocate récemment installée à Bordeaux, reçoit la visite de Gilles Principaux. Elle croit reconnaître en cet homme celui qu’elle a rencontré quand elle avait dix ans, et lui quatorze — mais elle a tout oublié de ce qui s’est réellement passé ce jour-là dans la chambre du jeune garçon. Seule demeure l’évidence éblouissante d’une passion. Or Gilles Principaux vient voir Me Susane pour qu’elle prenne la défense de sa femme Marlyne, qui a commis un crime atroce… Qui est, en vérité, Gilles Principaux ?
Marie N’Diaye est une femme de lettres, romancière et dramaturge française. Elle a fait des études de linguistique à la Sorbonne et a obtenu une bourse de l’Académie de France pour étudier à la Villa Médicis, à Rome. Marie NDiaye s’est mise à l’écriture très tôt, vers l’âge de douze ans. À dix-sept ans, elle publie son premier roman, Quant au riche avenir, aux Éditions de Minuit. Son roman En famille connait du succès lors de sa publication en 1990 et la consécration suit en 2001 avec le roman Rosie Carpe qui lui vaut l’obtention du Prix Femina. Si Marie NDiaye est avant tout une romancière, elle a aussi écrit pour le théâtre, notamment Papa doit manger, pièce qui fait partie du répertoire de la Comédie Française. Elle a également publié un recueil de nouvelles, en 2004, intitulé Tous mes amis et trois romans jeunesse. Son roman Trois femmes puissantes reçoit le Prix Goncourt en 2009. Elle a également contribué à l’écriture du scénario du film White Material de Claire Denis.








Robert Desnos lu par Gabriel Dufay et accompagné au violoncelle par Paul Colomb – 31 07 2020