





Retrouvez Amélie Nothomb à la libraire des Abbesses, le mercredi 8 novembre 2023, pour une rencontre autour de son nouveau lire Psychopompe.

« Ecrire, c’es voler » – Amélie Nothomb


L’histoire d’une femme qui souhaite faire le bien. Engagée dans une maison d’édition, Feel Good, sa mission est de corriger méthodiquement chaque manuscrit afin de supprimer tous les mots qui pourraient heurter la sensibilité des lecteurs et être source d’inconfort. Mais vouloir retirer des rayons les livres qui dérangent peut avoir un prix.


Dans les années 1980, l’auteur est employé par une mairie au sud de Paris afin de développer un atelier cinéma. Il y rencontre des gens de toutes les origines, dont de nombreux petits braqueurs qui vivent de leurs larcins. Fasciné par ce monde qu’il ne connaît que sur grand écran, il décide de les filmer en action. Trente ans plus tard, il enquête pour savoir ce que sont devenues ses bobines.


Triste tigre
Neige Sinno
« Il disait qu’il m’aimait. Il disait que c’est pour pouvoir exprimer cet amour qu’il me faisait ce qu’il me faisait, il disait que son souhait le plus cher était que je l’aime en retour. Il disait que s’il avait commencé à s’approcher de moi de cette manière, à me toucher, me caresser c’est parce qu’il avait besoin d’un contact plus étroit avec moi, parce que je refusais de me montrer douce, parce que je ne lui disais pas que je l’aimais. Ensuite, il me punissait de mon indifférence à son égard par des actes sexuels. »
Entre 7 et 14 ans, la petite Neige est violée régulièrement par son beau-père. La famille recomposée vit dans les Alpes, dans les années 90, et mène une vie de bohème un peu marginale. En 2000, Neige et sa mère portent plainte et l’homme est condamné, au terme d’un procès, à neuf ans de réclusion. Des années plus tard, Neige Sinno livre un récit déchirant sur ce qui lui est arrivé. Sans pathos, sans plainte. Elle tente de dégoupiller littéralement ce qu’elle appelle sa « petite bombe ». Il ne s’agit pas seulement de l’histoire glaçante que le texte raconte, son histoire, une enfant soumise à des viols systématiques par un adulte qui aurait dû la protéger. Il s’agit aussi de la manière dont fonctionne ce texte, qui nous entraîne dans une réflexion sensible, intelligente, et d’une sincérité tranchante. Ce livre est un récit confession qui porte autant sur les faits et leur impossible explication que sur la possibilité de les dire, de les entendre. C’est une exploration autant sur le pouvoir que sur l’impuissance de la littérature. Pour se raconter, la narratrice doit interroger d’autres textes, d’autres histoires. Elle nous entraîne dans une relecture radicale de Lolita de Nabokov, ou de Virginia Woolf, et de nombreux autres textes sur l’inceste et le viol (Toni Morrison, Christine Angot, Virginie Despentes). Comment raconter le « monstre », « ce qui se passe dans la tête du bourreau », ne pas se contenter du point de vue de la victime ? Jusqu’à reprendre la question que le poète William Blake adressait au Tigre : « Comment Celui qui créa l’Agneau a-t-il pu te créer ? » (The Tyger). Le récit de Neige Sinno nous fait alors entrer dans la communauté de celles et ceux qui ont connu « l’autre lieu », celui de la nuit et du mal, qui ont pu s’en extraire mais qui en sont à jamais marqués, et se tiennent ainsi à la frontière des ténèbres et du jour. Nulle résilience. Aucun oubli ni pardon. Juste tenter de tenir debout, écrire son récit comme une « petite bombe artisanale qu’on fait exploser tout seul chez soi, dans l’intimité de la lecture. Elle a l’intensité et la fragilité des choses conçues dans la solitude et la colère. Elle en a aussi la folle et ridicule ambition, qui est de faire voler ce monde en éclats. »


Recueil des chroniques tenues chaque vendredi matin sur France Inter entre 2021 et 2023, dans lesquelles François Morel évoque l’actualité avec humour et sensibilité.



Voleuses, fugueuse, vagabondes, de petites vertus, les filles de la prison de Fresnes se mutinent. Le 6 mai 1947, elles défoncent des portes, brisent des carreaux, pillent l’économat, s’empiffrent de chocolat et de confiture, escaladent le mur de la prison et finissent par en occuper le toit. Pendant des heures, elles tiendront bon. Les prisonniers masculins, derrière leurs barreaux, les acclameront. Il faudra cent vingt policiers pour les déloger. Les journaux s’en emparent un temps, qualifiant l’événement d’« hystérie collective », et, après une nouvelle condamnation, les révoltées retourneront à l’obscurité de leurs cachots. Vies d’anonymes diablesses, semeuses de troubles sans voix, la postérité les oublie.
Jusqu’au jour où Serge Valère, un avocat médiatique comme le XXIe siècle en façonne, décide de démêler les fils de ses origines. Lui qui ne connaît pas son père, engage la généalogiste, Elvire Horta, pour retrouver sa mère Madeleine qui l’a abandonné. Elle apprend que celle-ci est une des mutinées de Fresnes. 1947 rencontre alors notre époque. Madeleine rencontre Elvire. Les filles perdues, celles d’aujourd’hui.
Dorothée Janin a publié La vie sur terre (2007, sélection du prix de Flore), Mickey Mouse Rosenberger et autres égarés (2010) et L’Île de Jacob en 2020 qui a reçu le Prix Maison Rouge. La révolte des filles perdues est son troisième roman.




Retrouvez Mark Greene à la librairie des Abbesses, le mercredi 20 septembre 2023, pour une rencontre autour de son nouveau livre.

Je suis né à Madrid, dans les années soixante. Franco était encore au pouvoir et, de temps en temps, son cortège passait devant ma fenêtre. Quelquefois, ma mère et moi nous descendions pour voir de plus près. Je n’oublierai jamais cette attente, le défilé des limousines sur l’avenue. Paradoxalement, nous habitions un quartier d’étrangers et d’artistes où régnait une atmosphère authentiquement cosmopolite, une réelle décontraction. Un quartier qu’on appelait plaisamment Costa Fleming parce qu’on s’y sentait, disait-on, tous les jours en vacances. La vie, lorsqu’elle n’est pas corsetée par l’idéologie, nous réserve parfois des surprises. Je ne crois pas à la liberté absolue, qui ressemble trop à un rêve de toute-puissance, mais j’aime les parenthèses, les clairières du temps, quand les certitudes desserrent leur étreinte et laissent aux individus le loisir de respirer et d’inventer. J’évoque ici une période particulière de l’histoire de l’Espagne, les deux décennies comprises entre 1965 et 1985, qui sont aussi les années de mon enfance et de ma jeunesse. La dernière séquence du franquisme, la transition démocratique, la tentative de coup d’État, la Movida… En ce temps-là, les pays occidentaux semblaient encore très différents les uns des autres, et l’Espagne était l’un des plus singuliers. Depuis, une certaine uniformisation est à l’oeuvre. Doit-on s’en réjouir, le regretter ? Il n’est pas interdit, en tout cas, de se souvenir.
Mark Greene est l’auteur de nombreux romans, entre autres, Comment construire une cathédrale, publié chez Plein Jour, et Federica Ber chez Grasset.




« Yaya avait fini par relever la tête et l’éclat bleu de son œil était venu se ficher dans la rétine de Mauve. Huit secondes et demie à se fixer et à sonder leurs âmes, à se reconnaître sans pourtant jamais s’être vus, et voilà c’était ainsi, ce jour était fait pour arriver et le grand bazar de la folle amitié, à la vie à la mort, commencer. »
Dans un monde qui n’est pas à la hauteur de leur espoir, Mauve, Yaya, Mahdi et Sékouba se réfugient dans leurs souvenirs et se construisent de formidables univers imparfaits. À l’ombre de leurs existences suspendues, comment retrouver le goût de l’enfance, des rêveries et des rituels, le goût de l’imagination et de la liberté ? Au volant d’un taxi, dans l’acte d’écrire, de dessiner ou d’apprendre, chacun tente de faire face, de trouver une respiration, une manière de vivre qui lui corresponde. Voici de ces êtres dont les solitudes se croisent et s’accordent, le temps d’une éclaircie.


Eric Reinhardt est l’auteur de neuf romans, parmi lesquels Cendrillon (Stock, 2007), L’amour et les forêts (Gallimard 2014), prix Renaudot des lycéens et prix Roman des étudiants France-Culture-Télérama et Comédies françaises (Gallimard, 2020), prix les Inrockuptibles.



Retrouvez Sarah Chiche à la librairie des Abbesses, le mercredi 13 septembre 2023, pour le lancement de son nouveau roman Les alchimies.

En 2022, en pleine crise de l’hôpital, Camille Cambon, médecin légiste vaillante et brillante, reçoit un mail énigmatique. Il y est question du peintre Goya et de son crâne volé après son inhumation à Bordeaux en 1828, et dont on a depuis perdu la trace. D’abord portraitiste officiel de la cour, aimé des puissants, le maître espagnol devint, à la suite d’une maladie, l’observateur implacable et visionnaire des ténèbres de l’âme humaine. Les parents de Camille et son parrain, neurologue, se sont passionnés pour l’oeuvre de Goya, avant de devenir des scientifiques de renommée internationale. Camille part rencontrer à Bordeaux sa mystérieuse correspondante, une ancienne directrice de théâtre qui a bien connu ces trois-là, alors étudiants en médecine, dans les années 1960, et semble tout savoir de leur obsession partagée pour Goya. Une quête effrénée, entre passion scientifique et déraison, où chacun a pris toutes les libertés et tous les risques, au point de s’y brûler les ailes. Du siècle des Lumières à la création d’une société secrète de médecins, Les Alchimies est une fresque captivante sur l’origine du génie, les amitiés qui ressemblent à l’amour, les pouvoirs obscurs et merveilleux de l’art.
Sarah Chiche est écrivaine. Après Les Enténébrés (2019) et Saturne (2020), qui l’ont révélée à un large public, Les Alchimies est son cinquième roman.




Doriand sera à la librairie des Abbesses, le vendredi 8 septembre 2023, pour son livre Un homme de paroles.


Avant de se faire connaître sous le nom de Doriand, Laurent Lescarret, jeune homme issu d’une famille modeste, quitte Bordeaux au début des années 90 pour tenter sa chance dans la musique. Rêvant de chanter, il fait tout pour rencontrer ses idoles : s’il a la chance d’être adoubé par Etienne Daho et Lio, il est également confronté à la dureté du showbiz et à la difficulté de s’imposer dans ce domaine.
Sa carrière de chanteur (cinq albums à son actif) laisse aussi la place à celle de parolier, et c’est finalement ses collaborations avec des artistes comme Michel Polnareff, Alain Bashung, Mika, Keren Ann, Lio, Sylvie Vartan, Helena Noguerra, Julien Doré, et tant d’autres, qui lui permettent de vivre de sa passion.
En rentrant dans la vie de ces chanteurs, Doriand raconte comment ces derniers font aussi partie de la sienne, l’autobiographie étant l’occasion de dévoiler ces relations à la fois artistiques et intimes, émaillées d’anecdotes cocasses et émouvantes, donnant un éclairage inédit sur la fabrication de hits comme « Toutes les femmes de ta vie » ou « Elle me dit ».











Ce livre dessine une plongée dans le travail de l’acteur avec authenticité, ou comment le « jeu » chez cette actrice créatrice est en permanence un chantier en cours qui vient étayer son « je ».
Dominique Blanc, sociétaire de la Comédie-Française depuis 2016, se forme au Cours Florent. Elle tourne aussi au cinéma avec Claude Chabrol, Louis Malle, Arnaud Desplechin et Christophe Honoré. Elle pose, dans ce récit, quelques étapes fondatrices de son riche parcours de comédienne, depuis l’enfance à Lyon jusqu’à la « montée » à Paris, les premiers cours de théâtre, les premières rencontres constructives, les difficultés et les joies.




L’autrice est conteuse et rabbin, elle manipule l’humour juif avec un raffinement rageur. Delphine Horvilleur, après Réflexions sur la question antisémite et Vivre avec nos morts (éditions Grasset), compose pour le théâtre le monologue éclaté du fils imaginaire de l’écrivain Romain Gary et d’Émile Ajar, lui-même double fictif du premier. Abraham Ajar, rejeton inventé de l’auteur de La Vie devant soi, alias Gary/Ajar, s’exprime depuis sa cave, son « trou juif ».
Il se fait python ou souris blanche, maître ou esclave, femme ou homme, chrétien, juif ou musulman. Il se découvre à la fois lui-même et mille autres, miroir de théâtre planté face à nos inconscients. Johanna Nizard incarne cet enfant du siècle, être indéfinissable, qui désamorce les tensions identitaires, dans un monde et un temps qui les exacerbent toutes.




























Andrée Zana Murat, directrice adjointe du Théâtre Édouard VII en charge de la communication est l’auteur de Ce soir, on dîne à la maison, La cuisine juive-tunisienne de mère en fille, Ils arrivent dans 1 heure, LE livre de cuisine et Je prépare tout à l’avance, édités chez Albin Michel. De vrais guides pour la cuisine, tous salués par la critique.
Zana fut institutrice, professeur, journaliste, écrivain et organisatrice d’événements dans la communication.
Elle garde en elle encore le souvenir de cette petite fille de huit ans arrivée de Tunis à Paris avec des parents qui recommençaient leur vie. Cette enfance lui a donné la combativité d’une militante.
Zana a aussi crée un lieu de convivialité avec le restaurant le Café Guitry, l’une des meilleures tables – et des plus agréables terrasses, surtout en été – de Paris.
L’été passe les recettes restent : Des recettes empruntées à la tradition méditerranéenne pour cuisiner les produits d’été, accompagnées de digressions et d’idées pour des buffets, des apéros dînatoires et des grandes tablées.
Babka Zana est la boulangerie levantine ouverte en janvier 2020 par le couple Emmanuel Murat et Sarah Amouyal. « Babka » est la contraction de « Babouchka » qui signifie « grand-mère » en polonais et « Zana » est le nom de la mère d’Emmanuel, Andrée Zana Murat, auteure de livres de cuisine.
Fiers de leur culture et de leurs traditions, Emmanuel et Sarah ont décidé de raconter leur histoire et de mettre à l’honneur la babka, déclinée en 4 parfums, mais aussi le rugelagh (mini-croissant brioché à la pâte à tartiner), la hallah (pain traditionnel du vendredi), des sandwichs, des borëk…
Autant de délices à découvrir dans leur boulangerie parisienne.












Menteuse invétérée, voleuse pathologique et arnaqueuse de génie, Marsha Sprinkle ne compte plus ses ennemis. Sa mère et sa fille, son ancienne complice Daryl et toute une bande de personnages extravagants sont lancés à ses trousses dans une rocambolesque et décadente course-poursuite à travers le nord-est des Etats-Unis. Premier roman.


Une réflexion à la fois philosophique et personnelle sur les commencements et les diverses formes qu’ils peuvent prendre comme la naissance d’un enfant, la perte d’un être cher ou une découverte.










Observant la hausse des intolérances alimentaires et des pathologies de civilisation, comme le diabète ou le cancer, le nutritionniste explique ces dérèglements par la désynchronisation du corps humain avec son environnement direct. Avec une approche à la croisée de l’évolutionnisme et de la biologie, il propose de revenir à une alimentation simple, naturelle et écologique.



















Anthony Passeron sera présent pour l’occasion.

Rencontre exceptionnelle
avec
Jul
le vendredi 9 décembre à 18h
L’occasion idéale de trouver non pas un – mais deux – cadeaux de noël exceptionnels, dédicacés et personnalisés !










Un essai biographique sur Bertrand Tavernier, source d’inspiration pour l’auteur, qui a travaillé avec des personnalités de renom comme Jean-Pierre Melville ou Stanley Kubrick et dont l’abondante filmographie a été plusieurs fois primée.






J.-J. Debout fait le bilan de plus de soixante ans de carrière au cours desquels il a travaillé avec les plus grands tels que Marlène Dietrich, Charles Aznavour ou encore Johnny Hallyday. Il livre aussi des anecdotes sur ses relations avec notamment Brigitte Bardot, Jean-Paul Belmondo, Barbara, Jacques Brel et Charles Trenet









Paris, 1963. Anne, 13 ans, et sa soeur aînée Frédérique font leur rentrée dans un lycée pour jeunes filles. Les deux adolescentes vivent leurs premiers flirts et découvrent les boums. Un monde en plein bouleversement qui éveille leur conscience politique. Adapté du film Diabolo menthe.






L’auteur raconte ses deux voyages en Ukraine, le premier en février 2014 puis le second quatre ans après. Il évoque le chaos politique, les séparatistes pro-Russes, l’annexion de la Crimée, entre autres.






Amour-Humour : Recueil de 730 dessins humoristiques voire ironiques inspirés par des titres de romans et réalisés pendant la pandémie de Covid-19.


Astor, Chérif, Issa, Demba, Nil et les autres se connaissent depuis toujours et partagent tout, petites aventures comme grands barbecues, en passant par le harcèlement policier qu’ils subissent quotidiennement. Un soir d’été, en marge d’une énième interpellation, l’un d’entre eux se fait abattre.Une goutte, un océan de trop. Le soulèvement se prépare, méthodique, inattendu, collectif.


Patte Blanche débute sur l’heureux tableau d’une famille idéale, et verse peu à peu dans un inquiétant huit clos.









Issue d’émissions radio diffusées sur France culture, une initiation à la philosophie et à la pensée de ses principaux auteurs sous forme d’entretiens à travers des thèmes tirés de la vie quotidienne comme le sport, l’ennui, l’amitié ou encore l’idéalisme, afin de rendre la discipline accessible.





Christophe Pébarthe auteur de Athènes l’autre démocratie aux éditions Passés Composés :
L’auteur s’appuie sur des tragédies grecques telles qu’Antigone pour étudier la démocratie athénienne, dans laquelle le peuple se gouverne lui-même, se forme continuellement et délibère afin de prendre les meilleures décisions pour sa cité. Avec une réflexion sur le régime démocratique des sociétés contemporaines.
Barbara Stiegler autrice de De la démocratie en pandémie et Santé publique année zéro aux éditions Gallimard Collections Tracts
De la Démocratie en pandémie : Dans un contexte de pandémie mondiale, l’auteure montre que le devoir des milieux universitaires et académiques est de favoriser la discussion scientifique et de restaurer la confiance entre les citoyens et le savoir, indispensable à la survie de la démocratie. La communauté scientifique a selon elle pour mission de se faire entendre dans les débats politiques cruciaux des années à venir.
Santé publique année zéro : cet essai montrent que la période entamée avec le confinement en 2020 a provoqué une suspension de la vie démocratique contraire à l’esprit de la charte d’Ottawa de 1986. Ils exposent les effets délétères de ce nouveau libéralisme autoritaire instauré avec la pandémie et proposent une lecture critique des années Covid.


Ecoute la pluie tomber : En 1977, Carmen, la soeur de Rita et de Léonor, est de retour à Marseillette dans le café où elle a grandi. Traumatisée par la disparition de sa nièce chérie, elle cherche à se reconstruire. Elle se remémore les figures et les événements marquants de son existence, depuis une manade à Tolède à la prison madrilène de Las Ventas pendant la dictature franquiste en passant par ses années d’exil.


Mille articles pour tout savoir sur Montmartre et ses lieux emblématiques ainsi que sur les peintres, poètes, chansonniers et autres personnalités qui ont fait son histoire.


Recueil de poèmes mêlant noirceur contemporaine et fulgurances lumineuses pour évoquer la vie, la menace du temps et de la mort.


A Paris, les destins de Max, qui sort de prison, d’Ilan, à la recherche de son père et de son frère Amin, venus comme lui de Syrie, de Laure, qui connaît la violence du pouvoir, et de Marcos, se battant contre la maladie. Autant de personnages qui espèrent l’oubli ou la rédemption sous le soleil de l’été.
























France, neuf jours avant le second tour de l’élection présidentielle. Le multimilliardaire Philippe Rex, propriétaire de la chaîne Rex News, est kidnappé. Peu après, une photographie de l’otage, menacé au bord d’une rivière, est postée sur Twitter. Le ravisseur exige un débat en direct avec le président de la République, pour se faire le porte-parole des sans voix.
















Vendredi 11 février à partir de 18h
La Librairie des Abbesses et les éditions Stock
sont heureuses de vous inviter à
rencontrer
Virginie Roels
Pour fêter la sortie de son livre
Les écrits restent alors je resterai
Lecture de Caroline Loeb et Concert de Mauro Gioia










Le chirurgien plastique, élu héros de l’année 2017, raconte l’histoire de son père. Débarqué d’Algérie, ce dernier, fils d’agriculteur, fut mécanicien puis inventeur et triple vainqueur du concours Lépine. Il enseigna à son fils le maniement d’outils, la pêche et l’observation de la nature, mais surtout l’amour de son prochain et la foi en l’humanité.








Chers Amis, Chers Clients, Nous vous informons que nous recevons le merveilleux Mohamed Mbougar Sarr Prix Goncourt de cette année pour La plus secrète mémoire des hommes éditions Philippe Rey Le jeudi 2 décembre 2021 Nous vous invitons à nous retrouver de 17h à 18h à L’hôtel Monsieur Aristide 3 rue Aristide Bruant75018 Paris Pour une lecture de Gabriel Dufay et un dialogue avec l’auteur. A partir de 18h retrouvons nous à la librairie des Abbesses pour une dédicace ! Toutefois si vous ne pouviez pas vous joindre à nous, vous pouvez dès a présent réserver votre livre à la librairie ou par téléphone ! |




AVANT-PREMIÈRE JEUDI 18 NOVEMBRE • 20H L’EVÉNEMENT De Audrey Diwan France – 2021 – 1h40 Avec Anamaria Vartolomei, Kacey Mottet Klein, Luàna Bajrami Lion d’or à Venise Séance en présence de la réalisatrice Audrey Diwan. Séance en partenariat avec le collectif 50/50 et la librairie des abbesses. D’après le roman éponyme d’Annie Ernaux.Je me suis faite engrossée comme une pauvre. L’histoire d’Anne, très jeune femme qui décide d’avorter afin de finir ses études et d’échapper au destin social de sa famille prolétaire. L’histoire de la France en 1963, d’une société qui condamne le désir des femmes, et le sexe en général. Une histoire simple et dure retraçant le chemin de qui décide d’agir contre la loi. Anne a peu de temps devant elle, les examens approchent, son ventre s’arrondit… » Ce fut une déferlante, samedi soir 11 septembre, lorsque le président du jury de la 78e édition de la Mostra de Venise, le cinéaste sud-coréen Bong Joon-ho, décerna le Lion d’or à une cinéaste peu connue, Audrey Diwan, née en 1980, réalisatrice de L’Evénement, un film sur l’avortement, adapté du roman éponyme et autobiographique d’Annie Ernaux, paru en 2000 chez Gallimard. (…) C’est la deuxième fois dans l’histoire de la Mostra qu’une réalisatrice française remporte un Lion d’or : Agnès Varda l’avait reçu en 1985, pour Sans toit ni loi, avec Sandrine Bonnaire – laquelle joue la mère d’Anne dans L’Evénement. « Clarisse Fabre – Le Monde |















La Librairie des Abbesses et les éditions Flammarion
sont heureuses de vous inviter à rencontrer
Christine Angot
le mercredi 29 septembre à 18 heures
pour fêter la parution de son livre
Le Voyage dans l’Est


La Librairie des Abbesses et les éditions Actes Sud
sont heureuses de vous inviter à rencontrer
Richard Peduzzi
le lundi 27 septembre à 18 heures
pour fêter la parution de son livre
Je l’ai déjà joué demain


La Librairie des Abbesses et les éditions Gallimard
sont heureuses de vous inviter à rencontrer
Raphaël
Le jeudi 23 septembre à 18 heures
pour fêter la parution de son livre
Une éclipse


Recueil de douze nouvelles qui explorent l’âme humaine à travers les histoires de personnages au bord de la rupture : un couple qui se défait, un enfant persuadé d’avoir été enlevé par des extraterrestres, un joueur de tennis raté ou une nourrice trop malade pour s’occuper d’un enfant.


La Librairie des Abbesses, le Centre Pompidou et les Vedettes du Pont-Neuf,
sont heureux de vous inviter le dimanche 19 septembre à partir de 17h30 pour
une flânerie littéraire au fil de l’eau
en présence d’Alexis Manenti et Stéphane Guégan
à l’occasion du Baudelaire Poetry Day



Credit : Philippe Quaisse

Festival de lectures d’été, Des après-midis sous les arbres aux côtés de Gabriel Dufay et Marianne Denicourt le vendredi 30 juillet à 16 heures

Festival de lectures d’été, Des après-midis sous les arbres aux côtés de Gabriel Dufay et de la violoncelliste Justine Métral le jeudi 29 juillet à 16 heures

Festival de lectures d’été, Des après-midis sous les arbres aux côtés de Gabriel Dufay et de la violoncelliste Justine Métral le mercredi 28 juillet à 16 heures

Flâneries littéraires au fil de l’eau aux côtés de Gabriel Dufay (dimanche 25 juillet à 17h15)
Les poètes et Paris : Ils sont nombreux, les poètes à avoir chanté Paris et son fleuve mythique, propice à la rêverie et à la contemplation mais aussi à la tourmente et à la bataille. De Guillaume Apollinaire à Victor Hugo, de Robert Desnos à Louis Aragon, de Léo Ferré à Brigitte Fontaine… Au cours de cette flânerie et au fil de la Seine, le comédien Gabriel Dufay vous entrainera dans le rêve en vous lisant des poèmes de tous ces voleurs de feu, accompagné par le violoncelliste Paul Colomb. Un voyage en poésie et en musique, « au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau ».

Flâneries littéraires au fil de l’eau aux côtés de Marc Lemonier (samedi 24 juillet à 17h15)
Les nuits immorales de Paris : C’est un petit monde, un demi-monde, que surveille avec plus ou moins d’efficacité une brigade – elle-aussi mondaine. Il prospère dans les interstices de la ville lumière, les rues chaudes, les bars louches et les bouges, où les stripteaseuses, les hôtesses de bar, les prostituées et leurs admirateurs, les homosexuels des deux sexes, croisent des toxicomanes, des artistes et leurs modèles ou des écrivains à la recherche de l’inspiration… Nous allons découvrir quelques histoires – forcément louches – de ce petit monde – forcément interlope – dans une ville – forcément libertine.

Festival de lectures d’été, Des après-midis sous les arbres aux côtés d’Irène Jacob le vendredi 23 juillet à 16 heures
POUR RESERVER

Festival de lectures d’été, Des après-midis sous les arbres aux côtés de Thibault de Montalembert et Hélène Babu le jeudi 22 juillet à 16 heures
POUR RESERVER

Festival de lectures d’été, Des après-midis sous les arbres aux côtés de Natalia Dontcheva le mercredi 21 juillet à 16 heures

Flâneries littéraires au fil de l’eau aux côtés de Bertrand Matot (dimanche 18 juillet à 17h15)
Embarquons-nous à bord des
Vedettes du Pont-Neuf
pour deux flâneries littéraires au fil de l’eau
Rendez-vous au 1 square du Vert-Galant, 75011 Paris
POUR RÉSERVER CLIQUEZ ICI

Paris Bohême : La bohème est née sur les rives de la Seine à l’époque où Paris était la capitale du monde. Hugo, Balzac, George Sand, Nerval, Murger, Courbet, Baudelaire, Gautier, Verlaine, Rimbaud, Apollinaire, Picasso, Modigliani, la Génération Perdue, Juliette Gréco, la Beat Generation et bien des artistes maudits ont hanté les quais de Seine. Plusieurs générations de bohèmes se sont succédé, insoumises, insolentes, transgressives. Libres. « Paris bohèmes » est une invitation pour un voyage insolite et poétique.

Flâneries littéraires au fil de l’eau aux côtés de
Serge Toubiana (samedi 17 juillet à 17h15)
Embarquons-nous à bord des
Vedettes du Pont-Neuf
pour deux flâneries littéraires au fil de l’eau
Rendez-vous au 1 square du Vert-Galant, 75011 Paris
POUR RÉSERVER CLIQUEZ ICI

Paris et le Septième Art : Marie-Rose Guarnieri m’invite à une « flânerie au fil de l’eau » et j’ai aussitôt accepté son invitation. J’aime Paris et j’aime la Seine, nous pourrons évoquer le cinéma, celui de Jean Vigo (L’Atalante) et de Jean Renoir (Boudu sauvé des eaux), ou celui de Robert Bresson (Les Quatre nuits d’un rêveur), et d’autres artistes et poètes qui ont magnifié ce fleuve tranquille qui serpente à travers Paris. Mais aussi la littérature et la musique. Je me réjouis de flâner ainsi en si bonne compagnie.

Festival de lectures d’été, Des après-midis sous les arbres aux côtés de Marianne Denicourt le vendredi 16 juillet à 16 heures

Festival de lectures d’été, Des après-midis sous les arbres aux côtés de Louis-Do de Lencquesaing, et en présence de Yannick Haenel, le jeudi 15 juillet à 16 heures

Flâneries littéraires au fil de l’eau aux côtés de Claude Arnaud (samedi 10 juillet à 17h15) et Oxmo Puccino (dimanche 11 juillet à 17h15)
La Seine, sa vie, son œuvre : Claude ARNAUD montrera comment le fleuve a nourri la ville en lui apportant l’eau, les ressources et les biens indispensables à la vie, mais aussi en favorisant également les échanges entre les deux rives : la culture n’aura ainsi cessé, de siècle en siècle, de passer de la rive droite à la rive gauche et vice-versa.
Rap et Paris : Au départ, le Soleil a commencé à se lever à des heures absurdes, quinze heures, dix-huit heures, pour ensuite se coucher n’importe où, en apparaissant toujours moins, jusqu’à déstabiliser l’organisation de tout le pays. Et chacun s’est inventé des solutions. À treize piges seulement, Rosie, inspirée par le côté bricoleur de son grand-père, a planté de grands miroirs dans le jardin afin de capter la lumière lors des rares passages de l’astre. Hélas, les apparitions étaient trop furtives pour réveiller ses petites sœurs, les plantes. Elle les a tournés dans tous les sens, a fait chauffer ses méninges pour trouver de la lumière jusqu’à imaginer recréer un microcosme en installant des lampes et des chauffages.
RETROUVEZ LA FLANERIE EN VIDÉO ICI

Rencontre avec Anna Mouglalis à l’Hotel Particulier ce vendredi 9 juillet dans le cadre du festival de lecture Des après-midis sous les arbres

Rencontre à la Scala avec Caroline Loeb pour son spectacle Françoise par Sagan

Rencontre et lecture avec Eric Reinhardt le mercredi 7 juillet au théâtre La Scala – festival de lectures d’été : Des après-midis sous les arbres

Flâneries littéraires au fil de l’eau : Simon Texier le samedi 3 juillet à 17h15 et Henri Raczymow le dimanche 4 juillet
Simon Texier, Grammaire des immeubles parisiens : A l’heure où la Ville de Paris élabore un nouveau manifeste pour l’esthétique de Paris, on évoquera certains des caractères qui distinguent la capitale et en font une oeuvre urbaine d’exception. Depuis la Seine, on perçoit d’autant mieux comment les monuments construisent l’identité d’une ville : palais, ponts, églises, cathédrale… Mais cette ville ne serait qu’un immense décor si l’architecture ordinaire, destinée à loger les Parisiens depuis des siècles, n’était elle aussi d’un très grand raffinement. C’est la cohabitation de ces deux échelles et l’équilibre entre le régulier et le pittoresque qui font la saveur et la beauté du paysage urbain de Paris.
Henri Raczymow, Le Paris retrouvé de Marcel Proust : Le Paris de Proust, c’est à la fois celui de la rive droite de la Seine et celui de l’ouest. Tout Proust (le Proust parisien s’entend) se passe dans ce quadrilatère qui va du parc Monceau à la place de la Concorde, de la Concorde à Auteuil, d’Auteuil au bois de Boulogne et à l’Étoile. C’est en gros le Paris Haussmannien de l’aristocratie et de la grande bourgeoisie financière, industrielle, mais aussi culturelle, telle qu’elle a éclos de façon fulgurante au Second Empire dans la période qui précède immédiatement la naissance de l’écrivain. Le Paris de sa branche maternelle juive, les Weil, originaires d’Alsace et de Lorraine

La Librairie des Abbesses et les éditions Plonsont heureuses de vous inviter à rencontrer
Hubert Védrine
pour fêter la parution de son nouveau livre
Dictionnaire amoureux de la Géopolitique
Le vendredi 25 juin à partir de 18h



Flâneries littéraires aux côtés d’Antoine Compagnon ( samedi 26 juin) et Stéphane Guégan (dimanche 27 juin)
Paris, personnage de roman : « Paris est au coeur du roman français de Rabelais à Virginie Despentes, en passant par Balzac, Eugène Sue, Colette, Modiano… Quel écrivain ne s’est pas mesuré à Paris? Au long de la Seine, on évoquera quelques-uns d’entre eux, sans oublier quelques poètes des environs, tels Nerval ou Baudelaire. »
Les impressionnistes et la Seine, peindre en plein air : De l’air, de l’eau, du feu ! « C’est un déluge d’air », écrit Stéphane Mallarmé, en 1876, du Linge de Manet. Or, ce que le poète écrit de l’atmosphère pourrait être étendu aux éléments liquides où l’impressionnisme, qui se veut au plus près des phénomènes, trouve le motif le plus approprié à sa vision d’un monde en mouvement, comme à sa conception d’une perception mobile. L’eau est son théâtre. L’eau est son défi. Embarquons.







Un anglais disparaît dans un naufrage et semble définitivement perdu. Fortuitement, quelques années plus tard, un navire français accoste sur une île déserte, ayant aperçu quelques signaux, puis en s’approchant, un homme. Le capitaine et son second sont accueillis chaleureusement par l’anglais retrouvé. Il leur fait rapidement visiter son île, coquettement aménagée. Le capitaine est intrigué par deux bâtisses rigoureusement identiques et s’en étonne auprès du britannique :
– Quels sont ces deux bâtiments que vous avez construits ?
– Ah oui, ce sont des clus anglais.
– Mais pourqoui deux clubs, sur cette île isolée ?
– Le premier est mon club, et le second est un club dans lequel je ne mettrai jamais les pieds, jamais !


Retrouvez la vidéo en direct de la venue de Delphine Horvilleur à la Librairie le 5 mai 2021:
https://www.instagram.com/tv/COf3OQpHjxN/?igshid=1ewukznw60g34
« Tant de fois je me suis tenue avec des mourants et avec leurs familles. Tant de fois j’ai pris la parole à des enterrements, puis entendu les hommages de fils et de filles endeuillés, de parents dévastés, de conjoints détruits, d’amis anéantis… »
Etre rabbin, c’est vivre avec la mort : celle des autres, celle des vôtres. Mais c’est surtout transmuer cette mort en leçon de vie pour ceux qui restent : « Savoir raconter ce qui fut mille fois dit, mais donner à celui qui entend l’histoire pour la première fois des clefs inédites pour appréhender la sienne. Telle est ma fonction. Je me tiens aux côtés d’hommes et de femmes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits. »







À l’occasion de la 23ème édition de la Journée de la Librairie par les libraires indépendants, autrement connu sous le nom de San Jordi, nous avons reçu et célébré cette journée aux côtés de Jack Lang, Jean-Yves Mollier, Mohammed Aissaoui et bien d’autres encore !


https://www.instagram.com/tv/CNsUkc-ndAj/?igshid=15w9nvoltcuvf
1986. Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.
2017. Une voiture est découverte au fond d’un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l’événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d’enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d’amitié ?
Valérie Perrin a ce don de saisir la profondeur insoupçonnée des choses de la vie. Au fil d’une intrigue poignante et implacable, elle nous plonge au coeur de l’adolescence, du temps qui passe et nous sépare.


Nicolas Bouchaud à la Librairie pour la sortie de son nouvel ouvrage Sauver le moment le 28 mars 2021
https://www.instagram.com/tv/CM9z0FAqfDh/?igshid=12kxayv3vulx9
“Je me suis demandé si on pouvait écrire de façon satisfaisante sur sa propre pratique.
J’ai essayé.
J’ai essayé d’observer le travail de l’acteur. Cherchant à voir quels en seraient les mouvements internes, les agencements secrets.
J’ai essayé de ne pas les ériger en règle ou en dogme mais simplement de les laisser nous faire signe.
Et de vous les adresser.
J’ai écrit différents récits racontant ce qu’on peut appeler, faute de mieux, des moments de ma vie d’acteur.
Je ne les ai pas écrits comme des souvenirs. Ces récits ne sont pas reliés entre eux par un thème.
Mais ils sont tous traversés par une question, celle qui touche au jeu.
Que se passe-t-il quand on est sur une scène ? Quand on joue ? Quand on s’y prépare ? Quand on en rêve ? Quand un grand désir vous y mène ?”



Martine Lacas, commissaire de l’exposition Peintres femmes 1780 – 1830 naissance d’un combat au musée du Luxembourg était avec nous à la librairie à l’occasion de la sortie de son catalogue d’exposition le 21 mars 2021
On croit volontiers qu’après la gloire d’Elisabeth Vigée Le Brun liée à l’Ancien Régime, il faut attendre la deuxième moitié du XIXe siècle pour trouver des peintres femmes aussi remarquables. Pourtant, c’est entre 1780 et 1830, que le combat de ces dernières a trouvé ses racines : le droit à la formation, la professionnalisation, une existence publique et une place sur le marché de l’art.
Les artistes femmes présentées au Musée du Luxembourg à l’occasion de cette exposition furent tant les actrices de ces changements sociaux que des mutations de l’art du XIXe siècle.



Line Papin était avec nous à la librairie le 20 mars 2021 pour fêter la sortie de son nouveau roman Le coeur en laisse
Maurice est un écrivain à succès. Mais voilà qu’à quarante ans, il ne ressent plus rien. Plus rien pour sa compagne Isabelle, plus rien pour ses livres. Alors qu’il tente de sauver une dernière fois son couple, soudain, elle apparaît. Elle, Ambroisie. Égérie du Tout-Paris, ancien mannequin à succès, d’une beauté saisissante, elle parle bien, elle sait tout. Ambroisie est un tremblement dans sa vie. L’auteur se retrouve alors entraîné dans des vernissages mondains, porte des chemises de créateur : il disparaît peu à peu dans l’étreinte de cette femme, à la fois sublime et inquiétante. Sous la lumière des réverbères parisiens, Maurice délaisse ses livres pour vivre sa romance qu’il ne saurait écrire.À mesure que les verres de champagne se vident, que les sourires s’effacent et que les additions astronomiques s’accumulent, Maurice, Bel-Ami malgré lui, perd pied. Noyé dans ce faste, perdu dans ce Paris trop amoureux, il en a oublié l’écriture.



Retrouvez le passage de Michèle Halberstadt à la librairie le 13 mars 2021 sur ce lien
https://www.instagram.com/tv/CMXVhIQnkwI/?igshid=174cmwzpppxwi
«J’ai l’impression d’être sur le point de commettre un acte sacrilège en allant fouiller dans les affaires intimes de mes parents. Quand je l’abreuvais de questions auxquelles il ne voulait pas me répondre, mon père avait cette réponse frustrante : « Cela ne te regarde pas ». C’est précisément ce que je m’apprête à faire. Regarder dans son passé.»
Michèle Halberstadt tire les fils de sa lignée, remonte les générations, croise l’itinéraire de sa famille paternelle, dont elle ne sait rien, avec celui de Max Halberstadt, gendre de Freud devenu son photographe officiel.



Barbara Stiegler était avec nous à la Librairie le 7 mars 2021 pour une rencontre, un échange, et une dédicace de ces ouvrages
« La conviction qui nous anime en prenant aujourd’hui la parole, c’est que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des polémiques à la confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public, seule voie pour retisser un lien de confiance entre le savoir et les citoyens, lui-même indispensable à la survie de nos démocraties. La stratégie de l’omerta n’est pas la bonne. Notre conviction est au contraire que le sort de la démocratie dépendra très largement des forces de résistance du monde savant et de sa capacité à se faire entendre dans les débats politiques cruciaux qui vont devoir se mener, dans les mois et les années qui viennent, autour de la santé et de l’avenir du vivant. »



À l’occasion de la sortie de son nouveau roman Certains coeurs lâchent pour trois fois rien, Gilles Paris était avec nous à la Librairie le 21 février
« Les cliniques spécialisées, je connais. Je m’y suis frotté comme on s’arrache la peau, à vif. Les hôpitaux psychiatriques sont pleins de gens qui ont baissé les bras, qui fument une cigarette sur un banc, le regard vide, les épaules tombantes. J’ai été un parmi eux. »
Une dépression ne ressemble pas à une autre. Gilles Paris est tombé huit fois et, huit fois, s’est relevé. Dans ce récit où il ne s’épargne pas, l’auteur tente de comprendre l’origine de cette mélancolie qui l’a tenaillé pendant plus de trente ans.



Retrouver la rencontre, et lecture, avec Judith Perrignon à la librairie le 14 janvier sur ce lien
https://www.instagram.com/p/CKCNSvwHMaZ/?igshid=tdpt9yqba36
» Detroit, 2013. Ira, flic d’élite, contemple les ruines du Brewster Douglass Project où s’est déroulée son enfance. Tant d’espoirs et de talents avaient germé entre ces murs qu’on démolit. Tout n’est plus que silence sous un ciel où planent les rapaces. Il y a quelques jours, on y a découvert un corps – un de plus.
Pour trouver les coupables, on peut traverser la rue ou remonter le cours de l’Histoire. Quand a débuté le démantèlement de la ville, l’abandon de ses habitants ?
La prose puissante de Judith Perrignon croise ici les voix, les époques, les regards, l’histoire d’une ville combative, fière et musicale que le racisme et la violence économique ont brisée. «



Hervé Le Tellier, auteur du prix Goncourt 2020, été avec nous pour dédicacer la sortie de son roman L’anomalie le 19 décembre 2020
«Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l’intelligence, et même le génie, c’est l’incompréhension.»
En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris-New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte.
Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai. »



La librairie a reçu Yarol Poupaud pour la sortie de son nouvel écrit Électrique le 12 décembre 2020
Une incursion barrée dans un monde où le rock’n roll est roi.
Certains imitent les comètes, apparaissent, se consument, et puis disparaissent, mais ils ne peuvent plus raconter ce qu’ils ont vu des étoiles. Yarol Poupaud, lui, a le talent tranquille : il ne rate rien d’un destin aussi flamboyant que s’il avait été bref, alors qu’il a commencé à une époque, le siècle dernier, où la musique était une histoire très sérieuse, une façon de vivre, de s’habiller, de penser, de se déterminer.



Benoît Hamon est venu pour une rencontre-dédicace pour célébrer la sortie de nouvel ouvrage Ce qu’il faut de courage le 11 décembre 2020
» Le revenu universel sera la grande conquête sociale du siècle. Un instrument de justice qui permet d’éradiquer la pauvreté. Un revenu qui libère les hommes de la « cage de fer » consumériste, productiviste et capitaliste. Une bombe démocratique qui affranchit de la tyrannie du court terme, ralentit le temps et rétablit la juste hiérarchie entre l’homme et la machine. C’est par le revenu universel d’existence que nous préparerons une société où la nature n’est plus seulement considérée comme une ressource, mais comme un bien commun. Ce salaire du bonheur, par opposition au salaire de la peur, propose un choix existentiel, une éthique de l’individu réconcilié avec le collectif et la nature. «

